

Imaginer que vous êtes une personne qui arrive à gérer ces émotions, à se comporter en toute conscience avec n’importe quelle situation, qui sait très bien ou mettre ces pas et se réjoui de tout moment de sa vie avec une énergie rayonnante.
Est-ce n’est pas une réussite ?
Souvent l’être humain a tendance de chercher à contrôler son monde externe alors qu’on devait avant tout voir notre monde interne pourtant ce dernier est celui qui est responsable de notre monde externe et pas le contraire.
Imaginer que vous savez très bien gérer votre temps, votre énergie ainsi que votre concentration.
Est-ce que ce n’est pas ces trois pouvoirs qui conditionnent notre vie ?
Est-ce que vous ne serai pas en mesure d’atteindre n’importe quel objectif dans la vie ?
Quels sont les obstacles qui nous entravent à maitriser ces pouvoirs ?
Si vous êtes curieux de savoir la suite, cet article est fait pour vous
Cultiver la pleine présence
La seule ressource qu’on ne peut pas stocker ou multiplier est le temps, on est toujours dans le compte à rebours et on ne sait pas par quel chiffre a démarré ce dernier!
Ça parait évident qu’on vie dans le moment présent mais malheureusement souvent ce n’est pas le cas, car c’est le mentale qui nous emporte souvent et qui nous emmène soi au passé soi au future alors que le passé et le future n’existaient pas, en fait, on fait appel seulement à des émotions et des pensées qui sont à 80% sources des frustrations ou de déconcentration, ce qui nous fait perdre notre plaisir du moment présent ,notre concentration et aussi notre énergie, alors que cette dernière est souvent impactée par toute émotion négative .
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas apprendre des expériences du passé ni se projeter dans le future !
Le passé et le future doit être pris en compte dans notre stratégie de réussite surtout pour tirer des leçons du passé et visualiser votre future pour booster votre motivation, mais ils ne doivent pas prendre un espace important dans notre vie quotidienne.

Alors comment on peut développer notre conscience du moment présent ?
Le mot clés est la respiration qui est la première fonction de survie de notre corps et qui est géré par notre cerveau reptilien qui gère aussi toutes les fonctions vitales de l’organisme : fréquence cardiaque, respiration, température corporelle, alimentation, reproduction…
Il suffit de se concentrer sur notre respiration à chaque fois qu’on se rend compte qu’on est emporté par nos émotions et qu’on n’est plus au moment présent.
Une autre pratique qui a pour but de renforcer cette conscience et d’apaiser notre esprit est reconnu maintenant par la science comme l’une des meilleurs techniques qui développent notre concentration et apaisent notre esprit, appelé « méditation pleine conscience »

Comment pratiquer la méditation pleine conscience ?
Méditer c’est s’arrêté !
S’arrêter de faire, de remuer, de s’agiter. Se mettre un peu en retrait, se tenir à l’écart du monde.
Au début, ce qu’on éprouve semble bizarre : il y a du vide (d’action, de distraction) et du plein (tumulte des pensées et des sensations dont on prend soudainement conscience).
Il y a ce qui nous manque : nos repères et des choses à faire ; et, au bout d’un moment, il y a l’apaisement qui provient de ce manque. Les choses ne se passent pas comme à l’extérieur», où notre esprit est toujours accroché à quelque objet ou projet: agir, réfléchir sur un sujet précis, avoir son attention captée par une distraction.
Dans cette apparente non-action de l’expérience méditative, on met du temps à s’habituer, à voir un peu plus clair.
Comme dans le tableau. Comme lorsqu’on passe de la lumière à l’ombre. Nous sommes entrés en nous-mêmes, pour de vrai. C’était tout près de nous, mais nous n’y allions jamais. Nous traînions plutôt dehors: à notre époque de sollicitations effrénées et de connexions forcenées, notre lien à nous-mêmes reste souvent en friche.
Intériorités abandonnées… Les extériorités sont plus faciles, et plus balisées. Alors que l’expérience méditative est souvent une terre sans sentiers. Dans la pièce où médite le philosophe, il y a moins de lumière, alors il faut ouvrir les yeux plus grand. En nous-mêmes aussi : il y a moins d’évidences et de réassurances, alors nous avons à ouvrir plus grand les yeux de notre esprit. On pensait, on espérait trouver le calme, le vide. On tombe souvent sur un grand bazar, du tapage, du chaos.
On aspirait à la clarté, on a trouvé la confusion. Parfois, Méditer nous expose à l’angoisse, à la souffrance, à ce qui nous fait souffrir et qu’on évitait en pensant à autre chose, en s’agitant ailleurs.
Exister en pleine conscience
La pleine conscience consiste à intensifier sa présence à l’instant, à s’immobiliser pour s’en imprégner, au lieu de s’en échapper ou de vouloir le modifier, par l’acte ou la pensée.
La pleine conscience est dans ce mouvement du philosophe, qui se détourne un instant de son travail de réflexion et passe à un autre registre : digérer, assimiler ce que son intelligence vient de produire ou de découvrir. Se préparer, peut-être, à aller encore au-delà. En s’arrêtant pour prendre conscience. La pleine conscience, ce n’est donc pas faire le vide, ni produire de la pensée. C’est s’arrêter pour prendre contact avec l’expérience, toujours en mouvement, que nous sommes en train de vivre ; et pour observer alors la nature de notre rapport à cette expérience, la nature de notre présence à cet instant. C’est ce qui est en train de se passer maintenant si, tout en continuant à lire lentement ces lignes, vous vous rendez compte que vous êtes aussi en train de respirer, d’avoir des sensations corporelles, d’autres objets que cet article dans votre champ de vision, qu’il y a des sons autour de vous, des pensées qui vous appellent ailleurs ou qui murmurent des appréciations ou des jugements sur ce que vous êtes en train de lire, etc.
C’est quoi d’abord la conscience ?
Sur son livre méditer jours après jours Christophe André définit la conscience comme: à la fois ressentir et percevoir, et savoir que l’on ressent et que l’on perçoit. La conscience suppose l’éveil: ainsi, un dormeur ressent et perçoit, mais ne le sait pas, il est conscient. La conscience est sans doute la fonction la plus délicate et compliquée de notre esprit, et des milliers de recherches scientifiques ont été conduites à son propos. Mais ce dont nous avons besoin ici, c’est d’un modèle de compréhension qui soit à la fois ni trop faux ni trop compliqué. Pour simplifier, nous dirons qu’il existe trois niveaux de conscience.
Le premier est celui de la conscience primaire, qui est l’ensemble de nos impressions et de nos sensations.
Elle est une sorte de conscience animale et préverbale, qui nous aide à nous adapter au monde environnant. Par exemple, c’est cette conscience qui fait que, tout en lisant ces lignes, vous percevez aussi votre corps, les sons qui vous arrivent, les mouvements autour de vous, etc.
Le deuxième niveau est celui de la conscience identitaire, où émerge la notion de «soi» comme résultante de ces impressions. C’est la conscience qui nous aide à faire la synthèse de ce que nous vivons, et à réaliser que toutes ces sensations nous appartiennent. Nous nous habituons, bien sûr, à cette «évidence», nous l’oublions, et parfois, en passant devant un miroir ou en entendant quelqu’un prononcer notre prénom, nous réalisons soudain que nous sommes « nous », et nous sommes saisis d’un discret vertige identitaire : « comment ? C’est moi, ce visage, cette personne que l’on nomme ? »
Le troisième niveau est celui de la conscience réflexive, capable de recul par rapport à ce « soi » et notamment d’en observer les mécanismes. C’est la conscience qui nous aide à comprendre et à réfléchir: celle qui nous amène à réaliser que nous avons été trop égoïstes, ou que nous sommes en train de nous énerver ou de nous angoisser.
Et la «pleine conscience»? Où se situe-t-elle dans tout ça ? Disons que sa pratique intègre pleinement ces trois niveaux: celui de la conscience primaire, auquel elle accorde une importance extrême puisqu’il permet une forme de compréhension et de pacification des phénomènes corporels et émotionnels; celui de la conscience identitaire, point de départ de l’observation de nos enchaînements de pensées ; et celui de la conscience réflexive, qui permet à notre esprit de se dissocier et de se libérer de ses automatismes mentaux.
Pour conclure : on peut dire que la méditation est devenue un outil important qui peut agir positivement sur tous les aspects de notre bienêtre (mental, émotionnel, physique, spirituel), devenue aussi l’habitude la plus reconnue chez tous les personnes qui ont atteint des niveaux de réussite exceptionnels.
Alors qu’attendez-vous pour savourer la vie et se concentrer sur l’essentiel ?